siz, mort sur le navire qui le ramenait en Amérique, au sortir d’une de vos séances. Grand zoologiste, il était le principal représentant aux États-Unis de la biologie marine.
Puis ce fut le docteur allemand Robert Koch, dont les luttes contre la tuberculose sont restées célèbres. Il ne l’a pas vaincue tout à fait, mais il en a trouvé le bacille et peut-être par là a-t-il ouvert la brèche par où d’autres passeront pour venir à bout du terrible mal.
Enfin le si renommé astronome italien Schiaparelli, directeur de l’Observatoire de Milan, vient de disparaître.
Ce n’est pas parce que ce savant s’est toujours préoccupé de la gestation des étoiles filantes, un point qui préoccupe aussi parfois les compositeurs, qu’il attire surtout mon attention. De façon générale, — et mon illustre ami Saint-Saëns ne me contredira pas, lui qui est un des membres les plus actifs de la Société astronomique de France, à laquelle il confie volontiers ses pensées sur l’histoire du firmament, — de façon générale, dis-je, les musiciens ont toujours été attirés vers ce concert des astres dont parle le divin Platon et dont ils auraient bien voulu à leur tour percevoir quelque chose.
Moi-même j’ai installé, au sommet de ma chère retraite d’Égreville, une sorte d’obsersatoire, non dans l’espoir fallacieux, je dois le dire, de pénétrer la musique céleste, mais pour y mieux choisir, à l’aide d’un télescope, la planète où j’aimerais passer ma seconde existence. Car il n’en faut pas douter, puisque le philosophe américain William James, le membre associé