Page:Matter - Saint-Martin, le Philosophe inconnu, 1862.djvu/24

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On le voit, ce qui alarme son âme tendre et pieuse, ce n’est pas l’étude sérieuse, c’est le grossier culte de la matière, ce sont les doctrines matérialistes du temps. Elles le remplissent d’indignation ; elles le passionnent pour le spiritualisme sous toutes les formes. Et cette passion généreuse, jointe aux saintes impressions de sa jeunesse, décide de sa véritable carrière, de celle qu’il suit avec une sorte d’ardeur au sein de celle des armes.

Nous le verrons d’abord profiter des loisirs que celle-ci lui donne pour faire les plus constantes études sur toutes les questions qui l’intéressent, puis se consacrer tout entier à ce que bientôt il appellera ses objets.