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Page:Matter - Schelling, 1845.djvu/188

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peuples et la philosophie de tous les âges. Il serait inutile pour notre but d’entrer dans les détails de ces spéculations mythologiques, qui ne sont pas du goût de notre nation. Chacun juge par l’esquisse que nous venons de présenter en quel sens M. de Schelling redevient un « simple fidèle » et jusqu’à quel point la philosophie qu’il enseigne est réellement celle de la révélation. Chacun voit de quelle importance sont dans ce système les travaux du philosophe sur le symbolisme el les religions de l’antiquité. Non seulement ils tiennent à ses spéculations métaphysiques d’une manière indissoluble, mais ils constituent le véritable caractère des curieuses publications qu’on attend encore de l’illustre écrivain. Je l’ai déjà dit, M. de Schelling aime la philosophie de la mythologie, qu’il enseigne dans un cours spécial, à l’instar de la philosophie de la religion. Il y poursuit les mêmes tendances et y montre le développement des mêmes idées. Il trouve ses trois puissances, sa Trinité, dans les trois Dionysos des mystères