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ling sur la révélation est invariable. Elle est supérieure à la raison, à tout ce qu’elle enseigne sous quelque forme que ce soit. « Les mythologies, dit-il, dans un style cette fois peu régulier, sont ces temps d’ignorance dont parle l’apôtre, et que Dieu a permis, mais qu’il n’a pas voulus. Ils ne purent manifester sa loi, sa volonté divine. Celle-ci, la révélation seule a pu la faire connaître. La science obscure et vague du polythéisme n’a été qu’une préparation, qu’une introduction à la religion révélée. Ce qui choque dans le christianisme, c’est de voir la science divine et infinie sous la forme humaine et finie. Mais c’est précisément là ce qu’il faut le plus admirer ; c’est la plus grande chose sous une petite forme. »

CHAPITRE XXVIII.
L’Église.

Le christianisme est éternel. Sa révélation ne s’est accomplie que par Jésus-Christ et le Saint-Esprit ; mais elle a commencé avec l’origine du