Page:Matton - Le croyant, 1852.djvu/84

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Notes.


(1) Le P. Louis Hennepin, né à Ath vers 1610. Il était de l’ordre de Saint François. — Il découvrit entre le Nouveau Mexique et l’océan glacial, un pays plus grand que l’Europe, et il en dota la France. Il endura, dans cette difficile entreprise, des souffrances inexprimables. Le P. Buisset, belge d’origine, fut le compagnon de ses nobles travaux. — Le P. Hennepin est auteur de plusieurs ouvrages concernant ses longs et périlleux voyages. — Une de nos locomotives porte son nom glorieux.

(2) Kémal-Effendi, ministre de l’instruction publique en Turquie, se montre un sage réformateur ; il a la confiance du Sultan ; il peut faire beaucoup de bien à son pays en y transportant notre civilisation. Déjà il a fait fonder des écoles où nos méthodes sont suivies. (V. page 43.)

(3) Un jour Godefroid de Bouillon, avec une escorte de 12 chevaliers, revenant d’Édesse, où il avait été visiter son frère Baudouin, fut attaqué par 130 Arabes, qu’il vainquit.

(4) Le Farfar, nom que les indigènes donnent à l’Oronte, fleuve qui arrose les murs d’Antioche.

(5) Ce fut à Prêles que nos aïeux, les valeureux Nerviens, combattirent contre César et préférèrent la mort à la honte de l’esclavage.

(6) Les socialistes nourrissaient l’espoir funeste d’ensanglanter la France en 1832 ; un vaste complot, ourdi par eux, couvrait même toute l’Europe. — Cette partie du poëme était écrite lors du coup-d’état du 2 décembre, par lequel le prince Louis-Napoléon détruisit les sinistres projets de la démagogie et épargna à la Société de terribles malheurs.

(7) On se rappellera que dans une commune de France, des émeutiers brûlèrent vifs un gendarme et sa famille.

(8) Le général Bréa, sur la foi d’une parole donnée, pénétra avec confiance parmi les insurgés, en juin 1848, et ceux-ci l’assassinèrent sans pitié.

(9) L’un des fameux bulletins que lançait clandestinement le socialisme, contenait cette menace terrible.