Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/112

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dessus de l’être le plus misérable de la nature. J’aurois dû le braver dans ses salons superbes… j’aurois dû me mesurer avec lui dans les champs de la mort…. et non pas le surprendre au sein de la paix pour troubler son bonheur d’une blessure imprévue, comme le serpent caché…. ( Il lève les yeux vers les créneaux de la tour, où il se trouve une lumière, et regarde attentivement.) Elle est là…. elle pleure, et son mari n’essuie pas ses larmes…. elle pleure, et son enfant ne peut consoler une coupable mère. Aldobrand…. non ; je ne te pardonnerai jamais. C’est toi qui es cause de mon crime ! (Deux hommes de la bande de Bertram entrent.) Qui êtes-vous ?

Ier. Brigand

Pourquoi rôdes-tu dans la forêt, tandis que tu laisses tes compagnons jouer avec leurs armes inutiles, ou rêver de reliques et de rosaires avec des moines ? Donne-nous quelque chose à entreprendre.

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