Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/113

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Bertram.

Oui. Vous êtes venus à propos ; je veux vous féliciter et vous rendre fiers. Écoutez donc, misérables ! Je vous connois tous les deux ; vous êtes esclaves de l’or ! Pour un ducat vous arracheriez l’enfant pleurant sur le sein de sa mère, et vous le jetteriez dans les flammes. Oui, vous êtes même capables de tirer vos glaives aigus pour couper la gorge de son père, et de faire ensuite un festin sanglant de l’argent que vous auriez si noblement gagné… Brigands, réjouissez-vous ; les crimes de votre chef vous ont absous à jamais ! Vous avez puni des coupables ; il étoit réservé pour l’innocent ! Jouissez de votre triomphe, et partez… partez….

Ier. Brigand

Eh bien ! que la bénédiction du Ciel soit avec toi ! Tu en auras besoin, si tu restes ici long-temps.