Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/181

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Bertram.

S’ils vouloient partir en effet…. Mais-à quoi cela serviroit-il ?

(Il reste pendant quelque temps plongé dans des réflexions sombres, et sa contenance se relâche peu à peu de son expression sévère.)

Le Prieur entre sans être observé, et s’arrête en face de lui dans une attitude de supplication. Bertram reprend sa fermeté.
Bertram.

Pourquoi viens-tu me surprendre ? un ange planoit sur mon cœur, et tu l’as effrayé.

Le Prieur.

Hélas ! que ne puis-je le décider à revenir par mes prières ! car je viens seulement par compassion pour ton ame, et pour pleurer sur ce cœur que je ne puis fléchir. (Une longue pause.) Bertram ! tu touches au moment d’une