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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/211

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— « Je crois… oui… je crains d’en avoir eu. »

— « Cela suffit, Seigneur ; laissez-moi… demain peut-être… laissez-moi de grâce pour aujourd’hui. »

« Il m’est impossible de vous quitter maintenant, » dit Melmoth en le retenant dans ses bras comme il allait tomber à terre. Il n’était pas insensible, car ses yeux roulaient avec une expression terrible, et il s’efforçait de parler. Ils étaient seuls. Melmoth n’osant l’abandonner demanda de l’eau, et quand il voulut ouvrir son gilet pour faciliter sa respiration, il trouva sur son cœur une petite miniature. Dès qu’il eut touché ce portrait, l’étranger revint à lui comme par enchantement. Il le saisit