Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

maison, se trouvèrent être empoisonnés, et que deux de mes domestiques en moururent avant d’arriver à Madrid. Je ne vous fais part de ces circonstances que pour vous faire connaître jusqu’à quel point vous vous étiez emparé de mon imagination et de mon cœur.

« En recouvrant ma raison, mon premier soin fut de demander de vos nouvelles. On l’avait prévu ; et mes parens, pour éviter les discussions, et tremblant pour ce qui pourrait en résulter, car ils connaissaient la violence de mon caractère, chargèrent le directeur du soin de toute l’affaire. Il l’entreprit : vous allez voir comment il l’exécuta. Dès qu’il me vit, il s’approcha de moi