Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/119

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en me faisant des complimens sur ma convalescence, et en exprimant ses regrets sur la contrainte que l’on m’avait fait souffrir dans le couvent, ajoutant que mes parens s’efforceraient de me rendre parfaitement heureux chez eux. Je le laissai parler pendant quelque temps. À la fin, je l’interrompis en lui disant : Qu’avez-vous fait de mon frère ? – Il est dans le sein de Dieu, répondit le directeur. Je le compris, et me levai précipitamment pour sortir avant qu’il eût fini sa phrase. Où allez-vous, mon fils ? me dit-il. – Chez mes parens. – Vos parens ! Il est impossible que vous les voyiez à présent. — Il est sûr, au contraire, que je les verrai. Ne me dictez plus de loi, ne vous humiliez pas non