Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/16

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server qu’il était étrange que le fils aîné du duc de Monçada fût élevé dans un couvent, et destiné à la vie monastique, tandis que le cadet vivait dans un palais superbe, entouré de tous les maîtres qui convenaient à son rang. Les mots de vie monastique sonnèrent affreusement à mes oreilles ; ils m’expliquèrent non-seulement l’indulgence que l’on avait pour moi dans le couvent, indulgence tout-à-fait contraire à la sévérité ordinaire de la discipline, mais encore le langage particulier que tenaient avec moi le supérieur, les frères et les pensionnaires. Le premier, que je voyais une fois par semaine, donnait les éloges les plus flatteurs aux progrès que je faisais dans mes études, et j’en rougissais,