Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/128

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réussit à soulever la trape. Le grand jour nous éclaira soudain tous deux ; il lâcha prise à l’instant, et laissant retomber la trape, il fut renversé lui-même avec une violence qui m’entraîna par terre avec lui.

« Les ouvriers sont là, s’écria-t-il, nous sommes perdus s’ils nous voient. Le jardin en est déjà rempli et ils y resteront toute la journée. Cette maudite lampe nous a perdus ; si elle avait duré quelques momens de plus, nous serions parvenus au jardin, nous aurions franchi le mur et nous jouirions présentement de notre liberté, au lieu qu’à présent… »

Il se roulait par terre en parlant, agité par des convulsions de rage et de