Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/201

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et je jetai un nouveau cri, tel que jamais il n’en avait retenti dans ces murs.

À ce bruit un individu entra dans ma chambre. Il portait un costume que je n’avais point encore vu, et il me fit entendre, par des signes, que je devais garder le plus profond silence. Je le contemplai sans ouvrir la bouche, et mon étonnement eut tout l’effet d’une apparente soumission à ses ordres. Il se retira, et je commençai à me demander où j’étais. J’y réfléchissais sans pouvoir me l’expliquer, quand le même individu rentra. Il posa sur la table du pain, du vin et une petite portion de viande ; puis il me fit signe d’approcher. J’obéis machinalement, et quand je fus assis, il me dit à l’oreille que l’état dans le-