Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/77

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en mouvement autour de moi, je m’assoupis, et je continuai à dormir du sommeil le plus profond, et qu’aucun rêve n’agita, jusque vers la fin du jour, ou, pour me servir du langage d’Adonias, « Jusqu’à ce que les ombres du soir eussent recouvert la face de la terre. »

Quand je me réveillai, je le vis à côté de mon lit. « Lève-toi, » me dit-il, « mange et bois, afin que tes forces reviennent. »

En disant ces mots il me montrait du doigt une petite table garnie de mets légers et accommodés avec la plus grande simplicité. Il crut néanmoins devoir s’excuser du luxe qu’il déployait.

« Quant à moi, » observa-t-il, « je