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Page:Maufrais Aventures au Matto Grosso 1951.djvu/160

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Indienne Karaja, qui aurait trouvé à cette besogne, tout en m’apportant le réconfort de son aide, une succulent supplément à son petit déjeuner. Le hamac installé, le cheval débridé, paissant en paix dans le bois, tout à mon épouillage, je n’entends pas Meirelles qui m’appelle pour déjeuner et je sombre dans un profond sommeil.

Le matin est bien vite arrivé, la journée s’est écoulée comme à regret. Les hommes préparent des embarcations pour le départ du lendemain, je traine dans le village désert.

Le soir, il y a bal en notre honneur. Les tambours résonnent, les chants s’élèvent et les « caboclos » ayant au bras des femmes de couleur dansent avec frénésie.

Je suis allé me coucher tôt. Je suis crevé.

Demain il faut partir encore…