PREMIER MONSIEUR DÉCORÉ
Ils sont très forts, très forts.
DEUXIÈME MONSIEUR DÉCORÉ
Mais quel malheur que Thiers et Changarnier soient morts !
À propos, lisez-vous ce Zola ?
PREMIER MONSIEUR DÉCORÉ
Quelle fange ! ! !
DEUXIÈME MONSIEUR DÉCORÉ
Et l’on viendra se plaindre après que tout est cher,
Et qu’on fraude, et qu’on trompe, et qu’on vole, et qu’on pille !
On sape la morale, on détruit la famille.
Où tombons-nous ?
PREMIER MONSIEUR DÉCORÉ
Hélas !… Allons, adieu mon cher,
L’heure me presse.
DEUXIÈME MONSIEUR DÉCORÉ
Adieu. Compliments à madame.
PREMIER MONSIEUR DÉCORÉ
Je n’y manquerai pas. Mes respects, s’il vous plaît,
À votre demoiselle.
– Et chacun s’en allait. –
Et des prêtres savants disent qu’ils ont une âme !
Et que s’il est un signe où l’on voit sûrement
Page:Maupassant, Des vers, 1908.djvu/153
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée