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Page:Maupertuis de - Oeuvres - T3 - 1768, Lyon.djvu/449

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Car quand les figures égyptiennes qui nous restent seraient des espèces d’énigmes sacrées, et ne seraient point la première écriture de l’Egypte, cette première écriture, et la première écriture de toutes les nations, aura toujours été telle que nous l’avons exposée §XV.

XIX — L’addition des figures de convention qu’on fit aux figures naturelles, étendit toujours de plus en plus l’usage de cette écriture. Dans les premières figures de convention on chercha vraisemblablement quelques rapports avec les choses qu’on voulait exprimer ; mais comme ces rapports dépendant de la manière particulière d’envisager les choses, n’avaient rien d’universel, et ne faisaient le plus souvent que de vraies énigmes, et que par là ces figures symboliques n’avaient guère d’avantage sur les signes de pure convention, desquels on ne pouvait entièrement se passer, et qu’on traçait bien plus facilement, ceux-ci insensiblement prirent la place des autres ; et l’écriture ne fut plus formée que de signes de convention.