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Page:Maurière - Voisinage, paru dans Le Figaro, 14 mars 1925.djvu/13

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— Après tout c’est à moi ! J’ai bien le droit, pense-t-elle en sautant la haie.

Le toit prend ; l’orage pousse la flamme, et voici que de la fenêtre de sa chambre Maria, le cœur bondissant, voit le repaire tout rouge et craquant comme une javelle dans l’âtre, tandis que la vermine s’enfuit, emportant les meubles, les robes de soie ! Ah ! ah ! les robes de soie et les souliers Louis XV ! Elle rit tout haut en y pensant… Puis elle descend, un seau plein à la main, pour le cas où des étincelles tomberaient dans la cour. En un quart d’heure, tout est fini…

Le lendemain, elle fit le tour des décombres noircis.

— Il va falloir déblayer ça tout de suite, dit-elle.