Une troisième chapelle, celle des fonts baptismaux, a été décorée vers 1840 par Eugène Roger, élève de Gros. Lui aussi subit l’influence d’Orsel. Ses pendentifs, qui représentent la liturgie du Baptême, sont d’une ingénuité de dessin, d’un coloris tendre qui font penser à l’Angelico. Tout ce charme qu’on ne peut bien goûter, dans la pénombre de N.-D. de Lorette, que par un temps très clair, tout ce charme disparaît dans ses œuvres plus récentes à Saint-Roch, à Sainte-Élisabeth. Ainsi, passé la belle époque où ils archaïsaient avec cette distinction que raillait Baudelaire, mais aussi avec cette intelligence des Grecs qu’entretenait dans la jeunesse d’alors l’exemple de M. Ingres, presque tous ces artistes devinrent en vieillissant des peintres académiques, gris, ennuyeux, falots.
de Lyon, travailla avec les Flandrin. Quelques dessins de
lui sont admirables. Il a peint une chapelle chez les Jésuites,
dessiné des prophètes pour les vitraux de Sainte-Clotilde :
il suffira de connaître dans cette église son retable de
sainte Valère qui est une excellente peinture, d’aspect un peu
sombre, mais d’une rare qualité de dessin. Il a eu le mérite
et la gloire de former l’un des hommes qui font le plus
d’honneur à l’art de notre temps et aux idées de M. Ingres,
M. Degas. Ainsi placé, le nom de M. Degas suffirait à lui
seul à justifier la présente étude. Il faut, hélas, nous limiter ;
et pour ne pas dépasser les bornes que nous nous
sommes données, renoncer à montrer l’influence directe
d’Ingres sur les premiers ouvrages de M. Degas ; puis la
persistance de cette même volonté et de cette tradition dans
ses interprétations des sujets les plus actuels ; enfin l’admirable
apogée de son génie toujours plus original et toujours
plus classique.
est connu par sa Mort de saint François, qui est au Louvre,
une honnête peinture, et par quelques dessins dont plusieurs
ont servi à Saint-Germain-en-Laye aux travaux d’Amaury-Duval.