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Page:Maurras - Kiel et Tanger - 1914.djvu/315

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XXIII

RAISON DE L’INERTIE : QUE NULLE RÉPUBLIQUE NE POURRA MANŒUVRER. — VAINES RÉFORMES QUI TÉMOIGNENT POUR LE ROI.

Quel serait ce régime actif ? La crise de 1905 suscita bien des réponses à cette question, et c’est à ce propos que le général Zurlinden se demanda si l’on devrait aller jusqu’à la monarchie. « Ce serait assurément », dit-il, « le plus simple et le plus facile. » Pour éviter cette voie droite, on a proposé bien des circuits plus ou moins embranchés à la constitution de 1875. Mais toutes les modifications constitutionnelles ne permettront pas à la République de cesser d’être République, nature qui exclut le ressort permanent et coordinateur que tout le monde appelle à grands cris.

Une solution présentée par M. Paul Deschanel, solution à laquelle semblent incliner MM. Denis Guibert et Henry Ferrette, dans laquelle Édouard Drumont lui-même a parfois témoigné une confiance narquoise, consiste à demander le contrôle du Parlement. Bonne ou mauvaise, plutôt mauvaise, la réponse ne se rapporte guère au problème posé. À la rigueur, un contrôle parlemen-