sait pas encore son intelligence. » Ainsi parle quelqu’un qui le visita sur la fin.
Lorsque, deux ans avant sa mort, il écrivit son Testament, le travail se prolongea pendant trois semaines ; mais, comme il faisait à ses disciples et à ses amis l’abandon et la distribution de ses propriétés matérielles, il nota ce que lui inspirait cet effort de détachement en esprit : c’était le sentiment parfait de la mort à soi-même. « Volontairement dépouillé de tout », son œil, refroidi par la mort intérieure, heurtait sans cesse des objets dont il ne se sentait que le gardien et le dépositaire, car ils avaient « reçu des possesseurs déterminés » par les clauses de son écrit. « Son éternelle amie » lui était purement « subjective » depuis neuf ans entiers : à son tour il fut ou se crut, pendant deux années, « subjectif » à lui-même. — « Habitant une tombe anticipée, je puis désormais tenir aux vivants un langage posthume, qui se sera mieux affranchi des vieux préjugés, surtout théoriques, dont nos descendants se trouveront privés. » C’est en exécution de cette pensée que la Synthèse subjective est supposée écrite en 1927, en pleine « réorganisation occidentale », et coopérer à l’application du système de ce temps-là.
Le 5 septembre 1857 lui retrancha son reste de vie.