Aller au contenu

Page:Maxine - La cache aux canots, 1939.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XIII

GRAND-CASTOR À LA RESCOUSSE



JEAN BRISOT demeura longtemps sous le coup de l’émotion causée par le rapt de Jeannot, aventure qui eut été tragique sans la prompte intervention du brave Castor. L’enfant, avec l’insouciance de ses sept ans, ne songeait presque plus au danger qu’il avait couru, mais on ne le laissait jamais seul.

Le plupart du temps, il se dirigeait avec son père vers l’établissement, pas toujours en canot maintenant, car les gros vents d’automne rendaient la chose périlleuse, mais Jeannot était bon marcheur et faisait route avec le trappeur, à pied, par le bois.

L’Iroquois, Katahah, n’était pas revenu et personne n’avait mentionné son nom. Seul, le capitaine Dupuis connaissait l’épisode du rapt, et il avait assuré à Brisot une discrétion parfaite à ce sujet.

Vers la fin d’un sombre après-midi de novembre, Amiscou, errant dans le bois assez loin de sa caverne, entendit un murmure de voix…