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Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/153

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MOMENT DE VERTIGE

— Oui. Mes cousins m’en ont abandonné une partie qu’ils n’occupent pas. Je me suis aménagé un bureau, une salle d’attente et une chambre à coucher…… ça fait l’affaire pour le moment.

— Et vous avez beaucoup de malades ?

— Oui ; il y a un autre médecin mais j’ai un grand nombre des clients de votre père.

— Je suis contente de ça, dit la jeune fille. Il vous aimait beaucoup, pauvre père !

— Oui, dit Noël avec un accent ému, il m’en a donné la plus grande preuve ! Et vous, Marthe, vous avez toujours votre bureau ?

— Toujours, c’est pourquoi je pars tout de suite demain. Je vous reverrai ?

— J’irai vous conduire à la gare, si vous le permettez.

— C’est entendu, mais retournons maintenant, j’ai promis de ne pas rentrer tard. Je suis contente d’être entrée ici, dit-elle en se levant, quoique ç’a m’ait fait une peine atroce… À présent le mal se dissipe et je sens le calme reposant de mon cher vieux home !

Noël la ramena à la porte de Marcelline :

— Je viendrai vous chercher en bon temps demain pour le train de cinq heures, dit-il en lui serrant la main.