Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/154

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion


XVIII




MARTHE dormait profondément dans le moelleux lit de plumes de l’ancienne couchette, lorsqu’elle fut éveillée par le bruit de la porte qui s’ouvrait… La fidèle Marcelline venait comme autrefois, la réveiller en lui apportant son déjeuner.

— Pauvre Nini ! Tu as dû te fatiguer ! Je ne pensais pas être aussi paresseuse ! Je suis si mollement couchée dans ton bon lit de plumes !

— Vous avez ben dormi, toujou’s ?

— Oui, je crois bien ! Qu’est-ce que tu m’apportes là ? Ça sent bon !

— Pas grand chose : des p’tites toasses, un œuf de mes poules, du café au lait.

— Quel festin ! Pendant que je ferai honneur à tes bonnes choses assieds-toi là près de moi. C’est