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SOUVENIRS D’OUTRE-MER

Je vous avouerai qu’après avoir été ballotté sur l’océan pendant sept longs jours, je commençais à me trouver rassasié de la vie de marin.

Le mal de mer m’avait épargné ; voici les préservatifs qui m’avaient réussi, et que je suggère à mes lecteurs :

« Une purgation avant le départ ; choisir une cabine aussi près que possible du centre du navire ; »

« À bord, grande sobriété dans le boire et le manger ; »

« Se promener souvent au grand air, sur le pont ; »

« Se distraire et s’égayer ; »

« Si vous êtes chantre, chantez ; »

« Si vous êtes tant soit peu musicien, allez souvent au piano. »

J’avais donc remporté la victoire sur l’affreux mal de mer, mais je me sentais atteint d’un autre