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Objet et méthodes de la géographie comparée. — Influences du milieu sur l’homme et les sociétés : astronomiques ; physiques ; végétales et anthropologiques. — Histoire et civilisation. — Distribution inégale de la civilisation sur le globe. — Conquêtes rapides de l’européanisme. — De minimis non curat prætor : l’histoire ne se préoccupe pas des peuples « nature ».
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Chapitre IV. — Les Races.
Races réprouvées et races élues. — Insuffisance absolue des diverses classifications anthropologiques et ethnologiques tentées jusqu’à ce jour. — Adaptation et hérédité. — La race n’est pas une cause, mais un résultat : le milieu est plus puissant qu’elle.
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Chapitre V. — Le Milieu.
Variations physiques de l’épiderme terrestre. — Discussion de l’hypothèse d’Adolphe d’Assier sur les rapports entre la naissance de la civilisation et la période glaciaire. — Précession des équinoxes. — Importance exagérée attribuée aux influences thermiques. — Valeur changeante des milieux
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Chapitre VI. — Les grandes divisions de l’histoire.
La loi des trois milieux : milieu fluvial. — Origine de la civilisation sur le bas des grands fleuves, en Égypte, en Chaldée, dans l’Inde, en Chine. — Milieu méditerranéen. — Milieu océanique ou, pour mieux dire, universel
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Chapitre VII. — Territoire des civilisations fluviales.
Conditions thermiques des premières civilisations connues. — L’ascendant de l’Occident sur l’Orient depuis l’antiquité s’explique par des avantages géographiques naturels. — La zone des mers desséchées, han-haï. — Le territoire des civilisations anciennes ne pouvait être habité que par des multitudes solidaires, rigoureusement disciplinées, la nature particulière de ses fleuves ayant, dès le début et sous peine d’extermination, imposé à ses habitants le joug du despotisme
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