Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/38

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entière. Alors, on ne demeurera plus à Paris, mais selon la fortune qu’on aura, on viendra à Paris passer quelque temps pour faire de bons dîners, aller au théâtre…

LE BARON.

Et présenter ses hommages à de petites femmes…

GARDEFEU, froidement.

Oui, monsieur le baron.

LE BARON.

Je ne voudrais pas quitter Paris sans avoir présenté mes hommages à une de ces petites femmes.

GARDEFEU, à part.

Ah ! ah ! je te vois venir. Mais…

LE BARON.

Il y a un de mes amis, le baron de Frascata…

GARDEFEU, se rappelant confusément ce nom.

Frascata !…

LE BARON.

Il a connu à Paris une jeune dame qui jouait la comédie… une certaine Métella…

GARDEFEU.

Ah ! j’y suis, je m’en étais toujours douté…

LE BARON.

Vous dites ?…

GARDEFEU.

Je dis que je le savais…

LE BARON.

Et il m’a donné une lettre de… recommandation pour elle. Savez-vous où elle demeure ?

GARDEFEU.

Si je sais où demeure Métella !…

LE BARON.

Comment le savez-vous ?

GARDEFEU.

Nous autres guides…

LE BARON.

Eh bien ! vous lui ferez parvenir cette lettre.