Page:Meilhac et Halévy - La Vie parisienne, 1866.djvu/89

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PROSPER.
––––––Cette réponse est de bon goût.
LE BARON.
––––––Si nous voulons nous amuser,
––––––En nous grisant, il faut, marquises,
––––––Il faut dire un tas de bêtises.
ENSEMBLE.
––––––Nous allons dire des bêtises.
BOBINET.
I
––––––En endossant mon uniforme,
––––––Je vis qu’il n’était pas complet,
––––––Je m’aperçus… lacune énorme !
––––––Que je n’avais pas mon plumet.
PROSPER.
––––––De nos hôtes chantons la gloire,
––––––Tous deux ils savent nous charmer,
––––––Oui, tous deux, car l’un nous fait boire,
––––––Et l’autre elle nous fait aimer.
TOUS.
––––––––Ah ! ah ! ah ! ça commence !
PROSPER.
––––––––Ah ! ah ! ah ! ça commence !
––––––––Tout tourne, tout danse,
–––––––––Et voilà déjà,
––––––––Que ma tête s’en va !
TOUS.
––––––––Tout tourne, tout danse,
–––––––––Et voilà déjà,
––––––––Que ma tête s’en va !
URBAIN.
II
––––––Volontiers, je fais longue pause,
––––––Quand on me verse du bon vin,
––––––Je prends racine où l’on m’arrose,
––––––Comme une fleur dans un jardin.