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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, II.djvu/271

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le prince Paul, allant à Puck.

Vous semblez avoir une histoire à me raconter…

Boum.

Une lugubre histoire !…

le prince Paul, à Puck.

Racontez-moi.

Puck.

Très volontiers… Il a deux issues, ce couloir…

le prince Paul.

Comme la plupart des couloirs.

Puck, continuant.

L’une qui donne dans cette chambre, l’autre qui donne dans le pavillon de l’aile droite, ce pavillon où sera logé le général…

le prince Paul.

Aïe !…

Puck.

Ici, il y a un portrait d’homme ; à l’autre bout, il y a un portrait de femme… Ici, pour ouvrir, on n’a qu’à toucher la botte de l’homme ; là-bas, on n’a qu’à toucher le genou de la femme.

le prince Paul.

Le genou ?…

Boum.

C’est un caprice du peintre… De son vivant, l’homme qui est peint ici s’appelait Max, il était comte de Sedlitz-Calembourg… La femme qui est peinte là-bas s’appelait la Grande-Duchesse Victorine, l’aïeule de notre Grande-Duchesse…

le prince Paul.

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