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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, III.djvu/238

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BARBE-BLEUE.
Et je sens,
De nos cœurs les battements !…
C’est la faute du printemps !
Dans un transport suprême,
Il s’écrie : « Ah ! je t’aime ! »
Il m’aime !
Il m’aime !
ENSEMBLE.
Tous les deux,
Amoureux,
Nous tenant un doux langage,
Nous allons,
Nous venons,
Nous parcourons ce bocage !
Aimons-nous !
C’est si doux !
Aimons-nous bien, je t’en prie !
Ici-bas,
Il n’est pas
D’autre bonheur dans la vie !
FLEURETTE.
Qu’il est heureux,
SAPHIR.
Qu’elle est heureuse,
FLEURETTE.
Mon amoureux !
SAPHIR.
Mon amoureuse !
FLEURETTE.
Tous les matins,
SAPHIR.
Dans ces jardins,
FLEURETTE.
Nous nous trouvons,
SAPHIR.
Et répétons