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Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, III.djvu/333

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ACTE TROISIÈME.
LE CHŒUR, excitant les combattants.
Kiss ! kiss ! kiss ! kiss !
En quarte, en tierce !
Qu’on se transperce !
De par l’enfer,
Battez ce fer !
Belle estocade !
Belle parade !
Bien attaqué !
Bien répliqué !
Kiss ! kiss ! kiss ! kiss !
LA PRINCESSE et CLÉMENTINE, à part.
Le ciel protège { son } amant !
mon
BOBÈCHE, ravi.
Ce spectacle est vraiment charmant !
LE CHŒUR.
Kiss ! kiss ! kiss ! kiss !
Leurs deux épées
Sont bien trempées ;
Dégagements
Et froissements,
Seconde et prime…
Vive l’escrime !
Qu’ils sont malins,
Ces spadassins !
Kiss ! kiss ! Kiss ! kiss !

(Pendant le duel, les pages font circuler des rafraîchissements.)

BARBE-BLEUE, avec un grand cri.
Ah ! les gendarmes !
SAPHIR, se retournant vers la droite.
Ah ! les gendarmes ! Les gendarmes !

(Il tombe frappé par Barbe-Bleue, on le relève et on l’étend sur le canapé ; la princesse court à lui, s’agenouille près du canapé.)

BARBE-BLEUE, froidement.
C’est un coup que m’apprit jadis mon maître d’armes !

(Il essuie son épée.)

LE COMTE.
Ah ! saperlotte !
La belle botte !