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FIORELLA et FRAGOLETTO.
III
Si, par hasard, ce cher notaire,
La fine fleur de nos tabellions,
Nous réclamait quelque honoraire,
La bonne farce !… et comme nous ririons !…
Si tu veux conserver ta perruque, ô notaire,
Ne nous réclame rien et tourne les talons…
(Riant.) Ha ! ha ! ha ! ha !
REPRISE DU CHŒUR
Notaire, garde à vous !
Etc.
FALSACAPPA, prenant le milieu.

C’est fort bien… mais, avant de penser au mariage, il faut s’occuper de la dot… Aux affaires sérieuses, maintenant ! (À Fragoletto.) Va un peu voir ce que deviennent les marmitons, petit Fragoletto, et apporte-nous leurs costumes.

FRAGOLETTO.

Oui, chef.

Il entre dans l’auberge.

FALSACAPPA.

Le jeune Carmagnola ira s’embusquer sur la route de Mantoue et viendra nous avertir dès qu’il apercevra les gens qui viennent au-devant de la princesse. Toi, Barbavano, va sur la route de Grenade, et, dès que paraîtront la princesse et son cortège, tu te dépêcheras de venir nous l’annoncer.

CARMAGNOLA et BARBAVANO.

Oui, chef !

Carmagnola sort par le fond, à gauche, et Barbavano de même, à droite.

FALSACAPPA.

Toi, mon petit Domino, plus tard !… (Aux autres.) Allez, vous autres, et faites ce que j’ai dit…