Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, VIII.djvu/220

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BERNADILLE.
Ah ! permettez…
LE CHŒUR.
Ah ! permettez… Pas de défaite !
BERNADILLE.
C’est qu’envers l’un’des deux, j’ai peur d’êtr’malhonnête…
MARGOT, TOINON, LE CHŒUR.
Ça n’fait rien… il faut en finir,
Il faut choisir ! il faut choisir !

Bernadille est poursuivi par les deux femmes et par le chœur.

BERNADILLE, se sauvant.
Et dir’que j’connais un tas d’gens..
LE CHŒUR, le poursuivant.
Il faut choisir ! il faut choisir !

Scène XIII

Les Mêmes, LE COMMISSAIRE, DÉLICAT, FLAMMÈCHE, puis COQUEBERT.
LE COMMISSAIRE, qui est entré avec Délicat et Flammèche.
Pour choisir,
Il faut réfléchir ;
Et pour réfléchir, rien n’est bon
Comme les murs d’une prison !
MARGOT.
Comment qu’t’as dit ça, commissaire ?…
LE COMMISSAIRE.
Je dis…, ma chère boulangère,
Que j’empoigne le beau mitron,
Et que je l’emmène en prison !
MARGOT et TOINON.
En prison !
LE CHŒUR.
En prison !