essayé de déterminer le point de départ de cette addition dans les Sprachwissenschaftliche Abhandlungen de L. v. Patrubány, II, 62 et suiv.
47. — Les thèmes en -r –ր– et -ł –ղ– sont moins nombreux et leur aspect est moins archaïque que celui des thèmes en -n-, en ce sens qu’on n’y trouve plus trace d’alternances vocaliques de la syllabe prédésinentielle. Les paradigmes sont :
Nom. acc. | oskr ոսկր « os » | astł աստղ « astre » | |||
Gén. dat. loc. | osker ոսկեր | asteł աստեղ | |||
Abl. | oskerē ոսկերէ | astełē աստեղէ | |||
Instr. | oskerb ոսկերբ | astełb աստեղբ |
Nom. | oskerk’ ոսկերք | astełk’ աստեղք | |||
Acc. loc. | oskers ոսկերս | astełs աստերս | |||
Gén. dat. loc. | oskeraç ոսկերաց | astełaç աստերաց | |||
Instr. | oskerawk’ ոսկերաւք | asteławk’ աստերաւք |
Le vocalisme e de la syllabe prédésinentielle a été généralisé ; astełk‘ աստեղք répond à gr. ἀστέρες (asteres) (sauf la différence de r et ł) ; dsterk‘ դստերք (nom. plur. de dustr դուստր « fille ») à gr. θυγάτερες (thugateres) etc. – L’extension de -a –ա– du type vocalique en -a- ne s’est pas produite dans tous les mots : le génitif-datif-ablatif pluriel de hamr համր « muet » et de tarr տարր « élément » est hamerç համերտց, tarerç տարերց. Mais le -a du type oskeraç ոսկերաց, astełaç աստերաց remonte probablement à une formation de collectifs (cf. B.S.L. XXXIII, p. VII).
48. — Trois thèmes en -r- –ր–, tous trois termes de parenté, ont conservé un aspect plus archaïque et, par suite, anomal : hayr հայր « père », cf. gr. πατήρ (patêr), mayr մայր « mère », cf. gr. μήτηρ (mêtêr), ełbayr հղբայր « frère », cf. gr. φράτηρ (fratêr). Ils se fléchissent ainsi :
Nom. acc. | hayr հայր | cf. πατήρ (patêr) ; ancien nominatif généralisé comme dans les mots en -k –կ, v. § 45. | |||
Gén. dat. loc. | hawr | cf. gr. πατρός, πατρί (patros, patri), skr. (datif) pitrê. | |||
Abl. | hawrē հաւրէ | dérivé de la forme précédente. | |||
Instr. | harb հարբ | la forme radicale har- հար– fait phonétiquement difficulté. |