se frappent d’une lame qui entre toute en leurs cœurs ; et nous sourions, songeant aux jolis bracelets de rubis qu’on pourrait faire à l’Amie avec les gouttes qui stillent des blessures.
Sois propice, ineffable Maîtresse, à celles qui méprisent les couches conjugales et qui détestent les berceaux !
Nous avons tenté tous les chemins vers l’excès des ravissements ; à force de franche ardeur ou de sournoises caresses, nous avons obligé les plus résistantes à l’aveu de la parfaite extase ; car nous sommes les effrénées et les subtiles.
Sois propice, ineffable Maîtresse, à celles qui méprisent les couches conjugales et détestent les berceaux !
Cependant, s’il existe des travaux et des joies qui nous sont encore inconnus, révèle-les aux ferventes qui ont mérité d’en être instruites, ô instigatrice des chers péchés ! Admets l’une d’entre nous au torturant délice de la communion, afin que, pleine de toi et devenue toi-même, elle nous enseigne ta science et ta volonté.
Sois propice, ineffable Maîtresse, à celles qui méprisent les couches conjugales et détestent les berceaux !
Mais la Démone ne baissait pas le front vers les suppliantes ; et il y avait dans ses yeux violents