Son chant alors est plus harmonieux ;
Et, déployant ses blanches ailes,
Alors qu’il prend sou vol aux voûtes éternelles,
Son chant semble venir des deux !
Ta muse fut la douleur,
Ton chant un cri de l’âme !
Élisa, tu couvris d’une honte immortelle
Ceux qui te refusaient une gloire mortelle ;
Tu ne vécus qu’un jour parmi ces euvieux ;
Tu tombas, mais tes chants descendirent des cieux !
Son génie, ses vertus, dans ce siècle égoïste, n’ont trouvé que la pauvreté !
Génie, vertus, beauté, jeunesse, tout est là !
Ô Elisa ! un jeune artiste, admirateur de ta belle poésie, vient élever vers Dieu son humble prière pour toi !
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin !
Je suis venu, Elisa, j’ai pleuré !
30 mai 1837. Edouard, de Nantes.