soin d’être grand seigneur que pendant le séjour en France de M. d’Avello ; une fois le bonhomme d’oncle en route, vous pourrez, tout à votre aise, redevenir simple bourgeois.
— Merci de l’avertissement, madame… Mais vous me promettez de parler pour moi…
— Bien entendu… Soyez sans crainte, retournez paisiblement chez vous et laissez-moi faire, reposez-vous sur mon amitié du soin de votre amour, ayez confiance dans ma diplomatie vous recevrez bientôt de mes nouvelles — Au revoir, dormez, rêvez en paix. »
Ce même jour, Arthur reçut un billet de madame de Vaubrun, ainsi conçu :
« M. et mademoiselle d’Avello viennent demain dîner chez moi ; je vous attends : venez en grande toilette de cérémonie, et surtout les doigts chargés de bagues, vous entendez ! l’éclat d’un diamant ajoute quelquefois pour de certains yeux à l’éclat du mé-