Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

quel vous vous placez, et si vous ne dédaignez pas…

— Madame, interrompit Roger, avant de décider dans ma conscience si je puis ou non croire au compliment que je viens d’entendre, me permettrez-vous devons adresser un reproche ?

— Un reproche ! à moi, monsieur volontiers Eh bien ?

— C’est débuter par une énorme faute de lèse-courtoisie, c’est peut-être porter un coup mortel à la réputation que m’a faite auprès de vous madame de Gervin, mais, poussé à cela par une forte tentation de vérité, je vous dirai, madame, que, sous une apparence d’humilité, j’ai trouvé beaucoup de vanité dans ce que vous venez de prononcer d’obligeantes paroles.

— De la vanité !… Comment cela, monsieur ?… À coup sûr, s’il y en a dans ce que j’ai dit, j’en ai mis sans le savoir.

— Oh ! non, vous le saviez bien| ; car vous ne pensez pas, madame, que partout où