vais occuper dans le monde ? Oh ! si vous pouvez deviner ce que j’éprouve, si vous connaissez des paroles qui rendent ma pensée, enseignez-les-moi ; car je n’en sais pas qui puissent la dire, et pourtant je voudrais l’exprimer.
— Mon ami, ceux qui s’aiment s’entendent du cœur, et je vous comprends.
— Ma bien-aimée, je vous devrai donc tout, bonheur, rang et fortune.
— On peut payer tout cela, et beaucoup plus encore avec un peu d’amour… et mon baron, je l’espère, n’est pas un débiteur insolvable.
— Oh ! non ! toute mon âme pour te payer ma dette.
— Soit, je la prends ; mais n’allez pas la redemander.
— Jamais.
— Me pardonnez-vous maintenant d’avoir eu un secret à moi, de vous avoir fait mystère de tout ceci, qu’il n’était bon de vous apprendre que comme projet accom-