Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/335

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che votre piano dans la tribune ; là, derrière un voile, vous nous joueriez quelques airs religieux, et le présent que vous leur feriez de cette harmonie vous rendrait à jamais l’objet du culte de la reconnaissance, de ces simples et francs Bretons, qui ne sauraient plus de quel moyen se servir pour vous témoigner leur vénération.

— Rien de plus facile que de leur procurer cette satisfaction, à ces bonnes gens que j’aime déjà sans les connaître… Nous n’oublierons pas mon piano.

— Francisca sera trop heureuse, mon cher oncle, de pouvoir vous être agréable en quelque chose.

— C’est moi, mon neveu, qui serai trop heureux que votre femme veuille bien m’accepter pour son hôte. Ainsi, ma nièce, voilà qui est dit : vous caresserez, vous gronderez votre petit ange, vous ne vous effaroucherez pas trop de la familiarité des poules de ma gouvernante, vous écouterez mon vicaire, vous ferez de la musique, vous broderez,