Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/336

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vous vous promènerez, vous rendrez quelques visites et vous en recevrez ; vous causerez avec moi bien souvent de votre mari, et moi, je ferai tout ce que je pourrai pour que vous ne vous ennuyiez pas trop dans un bourg de Bretagne et près d’un vieux curé. »

Quelques jours suffirent pour changer en réalité les projets de M. Rémi.

Lorsque sa femme fut entièrement installée chez son oncle, Arthur se sentit le cœur plus léger. Là, du moins, Francisca trouvait un abri sûr ; là, elle ne devait rencontrer aucun des regards qui, l’ayant saluée riche, pourraient l’insulter pauvre. D’ailleurs, le repos et l’air de la campagne étaient devenus nécessaires pour rétablir la santé de la jeune femme, altérée par la fatigue des fêtes et les chagrins qu’elle avait éprouvés. Il s’éloignait donc tranquille pour elle et pour son fils, et par conséquent moins inquiet pour lui-même.

La surveille de son départ, Francisca lui