Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/36

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nouvelle qui commence le volume de nouvelles et de contes, le second des œuvres.

Je ne ferai aucune réflexion sur le procédé de ce monsieur, seulement je dirai qu’il pleurait à chaudes larmes lorsqu’Élisa lui racontait nos infortunes et toutes les angoisses qu’elle avait souffertes ; et que l’on m’a assuré qu’à la mort de ma pauvre enfant, il s’était présenté dans plusieurs maisons, qu’il était porteur de deux listes, l’une pour le tombeau de ma fille et l’autre pour ses œuvres ; qu’il a, dit-on, reçu beaucoup de signatures et même de l’argent. Je déclare donc que je n’ai point autorisé la démarche de ce monsieur que je n’ai pas revu depuis 1832, et que je ne connais d’autres souscripteurs que ceux dont j’ai joint les noms aux œuvres.

Elisa, tout en regrettant son conte du Jeune Chevrier, travaillait activement à son roman de Quatre Amours. Ce fut à cette époque que les éditeurs des Heures du Soir publièrent sa Comtesse de Villequier, dont