Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/419

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toi-même n’est autre qu’un prétexte dont tu colores ton refus…

— Non, je t’assure, mon enfant, je regrette sincèrement de ne pouvoir t’être d’aucun secours dans cette occasion…

— Moi qui suis persuadée du contraire, ma chère petite maman, je te déclare net que je ne construirai que si tu t’engages à me fournir les matériaux. Ainsi, point de matériaux, point de nouvelle. Vois maintenant si tu veux, par ton refus, me faire manquer à la promesse que j’ai faite à M. Fournier.

— Non sans doute, ma chère mignonne ; mais je crains bien, je te l’avoue, que tu ne sois obligée de revenir de la haute opinion que tu t’es formée de mon tact ; enfin, j’essaierai ; et si je ne réussis pas selon tes désirs, je t’aurai du moins prouvé ma bonne volonté…

— À la bonne heure, voilà qui est parler cela. Maintenant que nous voilà d’accord, si tu veux nous irons demain à la Bibliothèque ;