Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Scène VII.

BIRON, LANGLOIS
Biron.

Ils sont donc aux derniers abois dans la ville, puisqu’ils ont renvoyé les bouches inutiles ?

Langlois.

Ah, monsieur, heureux ceux qui sont dehors ! Il n’y a plus de place dans les cimetieres, ni dans les églises, pour enterrer les morts.

Biron.

Que me dites-vous !

Langlois.

On peut compter à présent sur quinze cents hommes qui expirent chaque jour.[1]

Biron.

Il ne leur reste donc pas un muids de farine ?

  1. Faits historiques.