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Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/171

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secours que vous devez aux citoyens ?

Un Suisse.

Voilà de belles raisons ! Il nous faut des vivres, entendez-vous, de gré ou de force.

Plusieurs Suisses, trouvant du pain dans la chambre voisine, avec une joie féroce.

Camarades, en voici… en voilà, camarades !… en voici…

Un autre Suisse.

Bonne trouvaille, ma foi. (Voyant les pains qu’on apporte.) Ah, ah, ah ! Bon, bon, bon !… Bonne capture…

Mad. Hilaire, à genoux, avec Mlle. Lancy.

Ah ! partagez avec nous au moins ; j’ai une mere, j’ai un fils… une mere âgée… ses cheveux blancs…

Un Suisse, le sabre nu sur leurs têtes.

N’en cachez-vous point ? (Il les fouille.) Par la mort !…

Mad. Hilaire, Mlle. Lancy, demi-mortes de peur.

Vous voyez…