Aller au contenu

Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/236

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mad. Hilaire.

Le son du tambour semble résonner au loin, & vient mourir sous ces voûtes lugubres.

Hilaire pere.

Écoutons ! On diroit des soldats qui marchent en ordre de bataille.

Mad. Hilaire.

Si c’étoient des soldats de Henri, de ce prince magnanime !…

Mlle. Lancy.

Des cris de joie semblent percer confusément à travers ce tumulte.

Cris des Prisonniers, qui occupent le haut de la prison.

Délivrez-nous ! Nous périssons ! Nous périssons ! Délivrez-nous !

Une Voix seule

Sauvez-nous ! Nous mourons !

Hilaire pere.

Entends-tu les cris de nos compagnons d’infortune ?…