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Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/252

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entiere !… Le cœur de mon ami nous est rendu… Il est délivré de la séduction des traîtres… Allons jouir de ce double triomphe.

Hilaire pere.

Hélas, pourquoi faut-il que mon fils se soit écarté de nous !… Il ne manque à ma joie que de le revoir.

Mad. Hilaire.

O mere désolée, que vas-tu devenir ! Que t’importe un jour si beau, si ton fils ne le partage !

Mlle. Lancy.

Ah, mon pere ! ces moments cessent d’être fortunés par l’absence d’Hilaire… Je vous l’avoue comme je le sens.

Mad. Hilaire.

Que nous le revoyions !… C’est à ce seul prix que tous nos maux pourront être effacés.

Lancy, à sa fille.

Je vous ai toujours regardés comme destinés l’un pour l’autre… Que le ciel vous rassemble, & je consens à vous unir.