Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/58

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Scène II.

HILAIRE pere, HILAIRE fils, Mlle. LANCY.
Hilaire fils, prenant dans ses bras Mlle. Lancy, et la soutenant dans sa foiblesse.

La voici, mon père, la voici. Rejetez-la, repoussez-la. Ah ! si vous aimez votre fils, regardez-la plutôt comme votre fille.

Il la fait asseoir ; elle veut se jeter aux genoux de son parrain qui l’en empêche, la soutient & la fait asseoir.

Mlle. Lancy, voulant se jeter une seconde fois à ses pieds.

Mon cher parrain, ayez pitié de moi…

Hilaire pere, prévenant son attitude.

Pauvre fille ! Non, tu n’es point coupable comme ton pere… Dans quel état te revois-je !… Comme le malheur nous a tous changés !