Aller au contenu

Page:Mercier - Tableau de Paris, tome III, 1782.djvu/167

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 165 )

trop violent, & elle n’en use que deux fois le mois.

Ainsi les riches sont punis du déplorable emploi de leur fortune. En voyant d’un œil sec la misere d’autrui, ils n’en sont pas plus heureux ; & ne sachant point tirer un parti réel & avantageux de leur opulence, ils sont maudits, sans faire un pas de plus vers le bonheur.

CHAPITRE CCLIV.

De l’idole de Paris, le Joli[1].


Jentreprends de prouver que le joli, dans tous les genres, est la perfection du beau & même du sublime ; que l’avantage d’être aimable l’emporte sur tous les autres ; & que le peuple qui peut se dire la plus jolie nation, doit passer sans contredit pour le premier

  1. Ce chapitre ironique a déjà été imprimé ; mais c’est ici sa véritable place.